MAROC AVRIL MAI 2008

Mercredi 26 mars : Derniers rangements dans le camping-car. Ma  copine Monique est venue chercher Maya, notre chienne de 14 ans, qui ne peut venir avec nous au Maroc, car son contrôle antirabique est négatif et on n'a plus le temps de la faire revacciner. On prend la route vers 14h. On arrive à Sète vers 17H30 et on se trouve un bivouac sur la corniche, un parking au bord de la mer où se trouvent déjà des camping-cars. La nuit est tranquille.

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Jeudi 27 et Vendredi 28 mars : On va au quai Orsetti se faire enregistrer. On se met en position dans la file, puis on a quartier libre jusqu'à 16h, heure à laquelle on est sensé embarquer. En fait on rentre sur le bateau aux alentours de 18h, on est que 5 camping-cars en tout, le reste des Marocains faisant la navette, les minibus débordant de vélos et autres poussettes !!! On passe la journée de vendredi à se balader sur le bateau, à attendre les repas et à se reposer. La mer est calme, la traversée se passe bien.

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Samedi 29 mars : Dès 6h30 on entend des va et vient dans les couloirs. L'Afrique est en vue. On accoste à l'heure prévue, après avoir décalé nos montres, il est 8h. On va avoir 2 heures de moins avec la France dès le soir même, car c'est le week-end de l'heure d'été. Après avoir accompli les formalités douanières et changé de l'argent, on prend la route de Guercif puis Midelt dès 10H. On s'arrête à midi, manger un morceau près d'une maison dont les habitants nous font de grands bonjours. On arrive enfin à Midelt, près d'un hôtel on découvre une vingtaine de camping-cars. On est étonné car on pensait le camping au centre-ville. Il s'avère que c'est un groupe d'Allemands en voyage organisé, mais il y a 3 camping-cars français qui se sont joints au bout et qui nous accueille. On peut dormir là moyennant 10 dh pour le gardien de nuit.

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Dimanche 30 mars : Après une nuit calme et tranquille on se prépare pour les Gorges du Ziz. Le paysage est magnifique. On s'arrête souvent prendre des photos. C'est un défilement de palmeraies, de ksar, de kasbah, le tout dans des tons de rose. On arrive enfin à Meski et on entre dans le Camping de la Source Bleue (40 DH sans électricité) où on va finir la journée. On se promène sous les palmiers et admirons la Source "bleue". Il fait bon et c'est très agréable. Hélàs, les Allemands du voyage organisé arrivent et envahissent le camping. On se retrouve les uns sur les autres. Vive la promise cuitée !!!!

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Lundi 31 mars : On part dès potron-minet en direction d'Erfoud. On rencontre tout au long de la route des kasbahs et des palmeraies. C'est vraiment un paysage magnifique et très changeant pour nous qui sommes surtout habitués à la Turquie. Cela nous plait beaucoup. On arrive enfin au village de Hassi Labied, on va au camping L'Océan des Dunes (25 dh sans électricité). C'est un petit village tranquille, on peut se promener sans être assailli par les enfants. C'est bien agréable et il y a même un cyber avec une connection rapide qui nous permet d'envoyer nos premières photos à la famille et aux amis. Vers 16H30 on va se promener dans les dunes, assister au coucher du soleil. C'est magnifique. 

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Mardi 1er avril : On a passé une bonne nuit, c'est tranquille et sans bruit. On va faire un tour dans le village, acheter quelques fruits et légumes. De retour on retient les chameaux pour 16h (120 dh par personne). L'après-midi on se repose, car il commence à faire chaud. À 16h, notre chamelier nous attend à l'entrée du camping. C'est notre baptême du dromad'air ! On tangue jusqu'à la palmeraie où on fait une pause explication. Le chamelier nous fait visiter et nous explique le système du partage des eaux entre les différents propriétaires. Puis on remonte sur notre chameau. Le mien a des flatulences et sème tout au long des petites pierres (crottes) pour retrouver son chemin. On commence à monter le long des dunes, au pas chaloupé, et on arrive enfin à un endroit où on laisse les chameaux brouter. On finit de monter et on attend que le soleil se couche. Il n'y a pas de vent et tout devient rouge, doré. C'est époustouflant. Alain ne cesse de prendre des photos. Enfin on reprend le chemin du retour et on arrive à 19h30 au camping. Il fait nuit mais les chameaux doivent sentir la soupe et trouve leur écurie (ou dromaderie ?). On est bien content de notre périple même si on a l'impression de sentir le fauve !!!

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Mercredi 2 avril : Alain se lève aux aurores pour aller photographier la palmeraie et les dunes au lever du soleil. Ensuite on part pour Merzouga, et le camping Les Pyramides. Il se trouve au pied des dunes, sans être entouré de murs. Il est encore moins cher : 20 dh, sans électricité (ayant 2 panneaux solaires et 2 batteries auxiliaires on peut s’en passer pour l’instant, on verra lorsqu’il fera plus chaud et que le frigo aura du mal à fournir du froid). On va aussitôt se promener dans les dunes. On trouve le paysage un peu moins beau qu’à Hassi labied et de plus il y a un groupe de motards anglais qui n’arrête pas de sillonner les dunes et d’y faire de grandes gerbes de sable ! Vraiment rien pour nous plaire.

Jeudi 3 avril : on pensait rester encore un jour, mais quand le gardien du camping nous dit que les motards ne partaient pas encore, c’est nous qui préférons fuir !!! On remonte donc sur Rissani et on s’arrête au souk acheter un tapis (en plastique, pas berbère) pour mettre dehors devant le marche-pied, car on n’arrête pas de rentrer du sable dans le camping-car (60dh les 2mx2m, ce qui s’avèrera un peu juste, mais Alain ne voulait pas en prendre un trop grand). Une fois roulé, on le glisse derrière la malle arrière et vogue la galère ! On continue ensuite jusqu’à Goulmina, on prend nos quartiers au camping Les Tamaris (35dh). Dans l’après-midi on va faire un tour au centre-ville, un cyber pour envoyer un petit message, achat de cartes postales. De retour, séance d’écriture. Alain est comme mon chameau, il a mal au ventre et est obligé de prendre un peu d’immodium et de carbolevure. Je pense qu’il a trop mangé de pain (il adore le pain marocain) avec du saucisson et des fèves. Le mélange est explosif !!! On se couche de bonne heure, mais les chiens hurlent une bonne partie de la nuit (sans oublier les chanteurs de la nuit).

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Vendredi 4 avril : Alain va mieux ce matin. Son ventre a dégonflé, il ne ressemble plus à une mongolfière (ni pas fier du reste). Il fait beau et il y une légère brise. On se repose et l’après-midi vers 16h, le guide, Youssef, qu’on a retenu ce matin auprès du gardien du camping, vient nous chercher. On va avec lui visiter le ksar de Goulmina. On traverse la palmeraie, puis on entre dans le ksar, très beau, très vieux. Il nous emmène dans sa maison, ce qui nous permet d’en visiter l’intérieur et de monter jusqu’aux terrasses et d’avoir une vue superbe sur tout l’ensemble. Ensuite Youssef nous ramène au camping vers 18H30. Il était convenu qu’on lui donne ce qu’on voudrait, on n’a pas trop l’habitude mais apparemment il était content des 50dh. On a finit la soirée ensemble et il a bu l’anisette avec nous et a même goûté au saucisson que nous avions apporté dans nos provisions !!! et il a dit en l’observant : “c’est gras,c’est bon, j’aime !. Demain souk à Goulmina.

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Samedi 5 avril : On se lève vers 7h. Il fait beau. On va au souk qui se trouve à environ 800m du camping en sortant de la ville. Il y a surtout des légumes et des épices. Du coup j’achète du curcuma et de la cannelle.De retour au camping, on range tout et on part par une petite route au nord de Goulmina qui est maintenant goudronnée (c’est Youssef qui nous l’a dit), et qui est très belle. Elle passe par des gorges, des oueds, et effectivement on n’y croise aucun touriste. Mais le temps se couvre.On passe Assoul sous de sombres nuages. À Aît-Hani, on ne peut monter vers Agoudal, donc on descend vers Tamtattouchte et les gorges du Todra. On s’arrête au camping Badou pour la nuit. On essuie une grosse averse. Comme on fait la remarque au gérant du camping, (qui nous demandait si on était content d’être au Maroc), de l’accueil désagréable des enfants qui n’hésitent pas à se mettre carrément au milieu de la route, ou qui nous assailllent dès qu’on veut prendre une photo, il nous dit de ne pas nous démonter, de ne pas leur répondre (eux ne parlent jamais aux enfants qu’ils ne connaissent pas). On en prend note et on verra par la suite si ça marchera !!!

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Dimanche 6 avril : Après une nuit bien calme, le soleil est revenu, et on décide de mettre en application les conseils du gardien du camping. Surtout que la ville est bien jolie et présente des restes de ksar intéressants. Nous voilà donc sortant du camping, l’appareil photo pour Alain et le camescope pour moi en bandoulière. Pas trop fiers, mais décidés à aller là où on veut et comme on veut. Naturellement on a droit de suite à 2/3 gamins qui se précipitent : un stylo m’sieur !, mais on les ignore, et continuons à marcher tranquillement et à prendre nos photos lorsque cela nous plaît. On dirait qu’ils ont des limites territoriales, car passé une ou deux maisons, ils abandonnent, et d’autres prennent le relais avec aussi peu de réussites. Du coup on traverse le village relativement dans le calme. On revient au camping dans l’indifférence générale ne répondant qu’aux bonjours (nombreux) des adultes qui eux ne nous réclament rien. On n’est pas peu fiers en rentrant au camping même si on s’est cru pendant un moment à l’instant crucial d’un bon western où tout est silence dans l’attente de la fusillade finale !!! On part vers 10h pour les gorges de Todra qu’on va descendre. Il y a de nombreux travaux car les crues ont emporté une partie de la route et par endroit on est obligé de descendre dans l’oued ou de rouler sur une petite portion restante de la route !!!. On passe le verrou de la gorge dans une tempête qui emporte les échoppes des vendeurs. Il y a beaucoup de monde car c’est dimanche et on continue sur Tinerhir où on s’arrête au camping Ourti. On se repose un moment puis on va faire un tour en ville. On revient dans la tourmente d’un vent de sable. On espère que cela va se calmer car demain il y a souk juste à côté. On a l’impression de manger du sable, de marcher sur du sable dans le camping-car, bref d’avoir du sable de partout !!!

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Lundi 7 avril : La nuit est calme. On va faire un tour au souk, le vent est relativement tombé. On fait quelques achats : fruits, légumes, et après beaucoup d’hésitation (vu les billots) Alain se décide à prendre de la viande. Je la mets au congel et je la ferais en tajine car elle ne m’inspire pas trop confiance (du reste on n’en achètera plus qu’à des bouchers ayant une chambre froide, mais la couleur du billot ne change pas trop,elle). On part ensuite pour Boulmane du Dadès et les gorges. On monte jusqu’à Msemrir. C’est très beau, rose, les gorges sont superbes. Le vent se relève, il y a des nuages et il ne fait pas trop chaud. À Msemrir on espérait trouver quelque chose pour dormir, mais le seul camping est à plus de 7km par une piste boueuse. On redescend tranquilllement mais on ne s’arrête pas en route car le temps menace et on ne veut pas faire halte dans les campings situés trop au bord du Dadès à notre goût !!! Alors on prend la route de Ouarzazate et on s’arrête à un café-restaurant après avoir demandé la permission au patron. à environ 23 km de Skoura.

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Mardi 8 et Mercredi 9 avril : On arrive enfin à Ouarzazate, on va au camping municipal. En cours de route un 4x4 marocain nous a embouti notre rétroviseur. Il voulait doubler en haut de côte, un minibus avec lequel on s’est croisé sans problème !!! Plus de peur que de mal. L’après-midi on va visiter la Kasbah Taourirt (très belle, 10dh l’entrée) et on va jusqu’à l’OT retirer le plan de la ville. De retour au camping, des 06 se sont garés à côté de nous et on va lier amitié avec Gilbert et M aryse. Mercredi on part de bonne heure pour visiter le centre-ville de Ouarzazate. On va au Bazar Rabab où on achète 2 appliques en fer forgé et des petits ramequins. On va faire un tour au petit marché, très sympa où personne ne nous importune contrairement aux boutiques situées en face de la Kasbah et qu’on fuit !!! À midi on mange dans un petit resto un tajine très bon. On flâne encore dans les rues tout en rentrant au camping. Les 06 prennent l’apéro avec nous et on décide demain d’aller ensemble à Aït-Benhaddou. Nicolas nous téléphone, Jérôme a mangé avec eux dimanche. Tout va bien à la maison.

Jeudi 10 avril : On quitte Ouarzazate après avoir fait quelques courses au supermaché du Dadès qui est plus intéressant que celui de Dimitri. On va à Aït Benhaddou, village réputé pour son ksar. Il y a encore beaucoup de vent et il ne fait pas trop chaud. On s’arrête à la Kasbah du jardin (30dh la nuit). Gilbert et Maryse nous rejoignent. Alain prépare les braises et chacun se fait cuire sa viande. L’après-midi on va visiter le ksar. Alain y retourne le soir au soleil couchant. C’est superbe. On passe une bonne après-midi. Le soir on soupe ensemble et on discute eux de la Norvège et nous de la Turquie !

Vendredi 11 avril : La nuit a été super calme. Il fait grand soleil mais le vent souffle déjà. On part vers 9h pour voir Tamdakht voir la kasbah puis on retourne vers Ouarzazate, puis on prend la route de Zagora où on arrive vers 15H (camping Sinibad 30dh la nuit). On est dans la vallée du Drâa. Vers 17h on va faire un tour en ville acheter du pain. On nous laisse tranquillement regarder (à peu près) les boutiques.

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Samedi 12 & dimanche 13 avril : On descend vers Mhamid. On pense s’arrêter au petit village avant, il paraît qu’il y a des campings sympa, mais en fait c’est très touristiques et cela ne nous plaît pas (il y a des groupes déjà là, qui envahissent tout). On continue jusqu’à Mhamid, au camping El Kaïma (30dh, douche chaude incluse) au milieu des tentes berbères. On se place sous des palmiers, on est super bien. Il n’y a qu’un gros camping-car un peu plus loin. Un chat nous adopte. Après manger le vent s’est calmé et on décide de buller grave ! On ne fait RIEN du reste de la journée qu’à écouter le muezzin et le ron-ron du chat. On se coucher très tôt...et puis à 2h du matin on est réveillé par le vent qui s’est relevé et qui fait frotter une branche de palmier sur le toit du camping-car. On dirait qu’il y a un régiment de rats dans le grenier !!! Alain monte sur le toit avec le sécateur et coupe le bout de la branche. Enfin on peut se rendormir et on ne se réveillera qu’à 8 h. Après le petit-déjeuner, un peu de désemsablage dans le camping-car puis on va faire un tour en ville chercher du pain et des oeufs. Peu de touristes et on ne nous embête pas. Après la sieste on va faire un tour dans la palmeraie et dans le vieux Mhamid. Alain se régale à prendre des photos. De retour on est abordé par une demi-douzaine d’enfants, mais je les fais rire en leur réclamant des bonbons. Ils nous font un bout de conduite sans rien réclamer. Ce qui n’est pas le cas du chat à qui on ne sait pas trop quoi donner à manger. Il finit une boite de pâté qu’on avait entamé il y a déjà quelques jours !

Lundi 14 & mardi 15 avril : on va faire un tour au souk, achat de légumes et d’oranges pour Alain. Puis on retourne tout ranger, payer et prendre notre élan pour sortir de l’oued ensablé (on avait même envisagé de préparer les plaques et la pelle !!!). On s’en sort très bien. On remonte vers Zagora. En chemin on achète un plat à tajine pour le cc, 80dh. Alain me dit que c’est cher qu’on aurait pu l’avoir pour 60dh, je lui fais remarquer que c’est à peine 2€ de moins !!! À Zagora on retourne dans le même camping, mais le frigo a du mal à rester froid et mardi on prendra l’électricité. Alain nettoiera les brûleurs car du sable s’est infiltré là aussi (on se demande où il n’y en a pas !). Il fait frais et c’est bien agréable, le hamac prend du service ! On va faire un tour en ville, cyber, change et marché couvert. À midi je prépare mon premier tajine, dans le plat acheté la veille : oignons, collier d’agneau, courgette et aubergine, le tout enrichi par les épices achetées dans les souks, curcuma, cannelle et sésame. L’après-midi, sieste dans le hamac, lecture et séance de bullage. Le temps se couvre mais il n’y a plus de vent.

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Mercredi 16 et Jeudi 17 avril : On part pour TATA à 360km de Zagora, par une route très désertique, sauvage et belle. On s’arrête en cours de route à Tissint où se trouve une belle cascade très rafraîchissante après l’aridité du paysage qu’on vient de passer. On arrive à Tata vers 18h. On s’installe au camping municipal (40dh avec électricité). Il fait très chaud, le camping est tout bétonné et retient la chaleur. Heureusement le soir,il fait meilleur et on passe une bonne nuit. Le matin on va visiter la ville qui est en travaux un peu partout. On fait quelques courses entre autre, du poisson tout prêt à manger, chaud, pané, pour 20dh la grosse assiette. Avec une salade de tomates cela fait notre repas de midi. On laisse passer la chaleur de l’après-midi puis on va à un cyber envoyer quelques nouvelles. On se balade tranquillement dans la ville, personne ne nous aborde là non plus. Il paraît que le maire a mis le holà auprès des enfants et des commerçants. C’est bien agréable.

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Vendredi 18, samedi 19 & dimanche 20 avril : Alain saute à 6h du lit et va photographier Tata au lever du soleil. Les couleurs sont très pures. C’est une ville qui nous a beaucoup plu. Puis on part pour la Plage Blanche en faisant un détour par Id-Aïssa “Amtoudi” , (très beau grenier) et en passant par Guelmim. Depuis cette dernière ville, la route est goudronnée jusqu’au bout. On arrive à la Plage Blanche. Il n’y a pas de vent. La vue est superbe. On se gare pas loin de la maison des gardes-côtes qui nous disent qu’on peut rester là sans problème. Ce qu’on va faire pendant tout le week-end ! On va se promener le long de la plage, ramasser de belles pierres et trouver des coquillages qu’on ne connaissait même pas. Bref enfin du sauvage comme on l’aime. Personne ne viendra nous importuner sauf la première nuit où un couple de marocains est venu frapper à notre porte à minuit, parce qu’il s’était ensablé. On les a envoyés aux gardes-côtes qui les ont aidé à sortir leur voiture le lendemain matin. Le dimanche, il y a quelques pique-niqueurs mais le temps n’est pas très beau. Par contre la plage n’est pas propre et les pique-niqueurs laissent en plus leur poubelle. Dommage.

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Lundi 21  & Mardi 22 avril : Le vent s’est levé dans la nuit et il ne fait pas chaud. On fait de l’essence à Guelmim puis on file sur Sidi Ifni. Tout du long de la route on longe des plantations de figues de barbarie et des buissons d’Euphorbe oursins. Il paraît qu’on fait de la confiture avec les figues de barbarie. Les maisons aussi ont changé, elles ne sont plus en terre crue. On voit moins de palmeraie. On va au camping Sidi Ifni, entouré de murs, c’est vrai, mais cela atténue le bruit de l’océan (55dh tout compris). Il ne fait pas chaud, on grignote un peu, on va faire une promenade le long de la plage. On ne trouve pas de coquillages mais par contre que c’est sale : la ville domine du haut des falaises et tout passe par dessus et tombe sur la plage en contre-bas !!! Dommage car la ville vaut le coup d’oeil, c’est une ancienne colonie espagnole restituée au Maroc dans les années 60 et il y a encore de beaux restes. On s’achète de la viande dans les souks et mardi à midi je refais un tajine. L’après midi on va faire un tour sur la droite du camping. C’est à peine moins sale mais vers le bout il y a des rochers tout rouge, magnifique. Ensuite on retourne en ville et on se ramène un tapis bleu un peu plus grand que le jaune qui était un peu juste (100dh les 3x2m). On retourne au camping en blaguant avec nos voisins arrivés en 4x4 et qui étaient allés faire des courses en ville eux aussi.

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Mercredi 23 & Jeudi 24 avril : Alain surveillait depuis 2/3 jours la batterie auxiliaire située sous son siège. Il avait l’impression qu’elle chauffait. En fait elle s’est mise en court-circuit et on est obligé de la sortir et de la donner au gardien du camping (les déchetteries chez eux ça ne court pas les rues), et bien sûr comme cela ne suffit pas, le robinet de la salle de bain rend l’âme et nous oblige à utiliser le jerrycan, sinon il fuit. On verra à Agadir si on en trouve un autre. En attendant on s’organise. Pour la batterie ce n’est pas grave car on a 2 batteries auxiliaires. On part enfin pour Tafraoute en passant par Tiznit. La route est très belle et serpente dans la montagne. On passe au col du Kerdous à 1100m. En redescendant sur Tafraoute, le paysage change c’est plein de rochers ronds, et roses. (On dirait un peu les Grès de Ste Anne). On arrive vers 16 h au camping des 3 Palmiers (où il n’y a pas de palmiers du reste, 50dh). Il fait très chaud. La nuit sera bruyante, quand ce ne sont pas les chiens qui aboient ce sont les muezzins qui ne sont même pas synchro !!! Alain se lève tôt et va prendre des photos des environs de Tafraoute. Pour ma part, j’en profite pour faire un peu de lessive car vu la chaleur cela sèche très vite. Je lave les draps, le soir je les remettrais dans le lit !!! Ensuite on va se balader dans le centre-ville. C’est bien animé mais on n’est pas importuné et on peut faire nos courses tranquilles. On s’achète une côte de boeuf (1Kg) qu’on fait griller à midi sur notre fidèle mengal turc. L’après-midi, à la fraîche, on va se balader sur les hauteurs de Tafraoute, dans un village construit sur les rochers ronds. On se régale. Le soir, Alain paye le camping car le gardien se lève tard le matin.

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Vendredi 25, Samedi 26 & Dimanche 27 avril : On part pour les Gorges d’Aït Mansour situées à environ 30 km au sud de Tafraoute. On se retrouve dans une palmeraie, sur un parking gardé par Mustapha pour 10dh par nuit. Il y a déjà 3 fourgons qui sont là depuis pratiquement une semaine voire plus et avec qui on va sympathiser. L’endroit est superbe,nous plaît beaucoup malgré le vent qui soulève la poussière. On se met bien à l’abri des palmiers qui nous font de l’ombre et nous protègent de la poussière. On va rester là jusqu’à lundi. On monte jusqu’à l’ancien village et de là-haut on a une vue superbe sur le long serpent vert de la palmeraie. Samedi on part faire une rando de 14 km à travers la palmeraie. On voit des greniers (agadir), les paysages sont superbes. Personnes pour nous importuner là aussi. Quand on rentre de rando on est accueilli par de la musique jouée par des Marocains venus se reposer à la source. Ils resteront là jusqu’au dimanche soir. Il y a derrière notre camp, une chienne qui a caché le nid de ses petits chiots qui sont 10. Ils l’appellent souvent, ils ont faim, et la petite mère n’en peut plus, aussi les jeunes des fourgons leur donnent-ils à manger. Dimanche matin, Alain monte seul prendre des photos, car j’ai encore mal à la cheville et le chemin qu’il veut prendre comprend des éboulis. Il revient vers 11h, fourbu mais content. Pendant ce temps, je bulle dans le hamac. 

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Lundi 28 & mardi 29 avril : Retour vers la civilisation, on part pour Agadir, vers 9 h, distant d’environ 200 km. La route serpente dans la montagne et notre moyenne n’est pas très élevée. Par contre la chaleur, elle, oui !!! et nous fait regretter la fraîcheur de notre oasis. Entre AÏt-Baha et Agadir on s’arrête photographier des chêvres montées sur des arganiers dont elles mangent les jeunes pousses. On arrive enfin à Agadir vers 15h. On s’arrête d’abord au centre commercial Marjane faire des courses, acheter du vin, de la bière. Il souffle un vent chaud et il paraît que subitement il fait un temps d’août. Le vent souffle de la terre au lieu de souffler de la mer ce qui explique cette chaleur ! On rejoint le camping international (50dh tout compris) qu’on nous avait annoncé comme étant fermé. Vers 18h, on va faire un tour en ville, à un cyber. Il y a un message de Freddy et Danielle qui nous annoncent qu’ils partent mercredi nous rejoindre. On leur dit de demander à Jérôme de leur donner le robinet de rechange qui est à la maison et qu’on va essayer de le prévenir . On achète une carte de téléphone et on l’appelle. En fait il rentre juste de Chambéry où il est allé voir son frère Frédéric. Il va voir s’il le trouve. Heureusement le soir, la fraîcheur revient et on passe une bonne nuit. Le matin on va se balader dans Agadir, on passe au petit souk, où on achète des babouches et du thé berbère pour Jérôme, des fraises, des pêches. On passe aussi à la patisserie “la Véranda” réputée pour ses bons gâteaux. Alain craque sur les gâteaux au miel. Il faut dire qu’ils sont délicieux. Là aussi on n’est pas importunés.

L’après-midi on va se promener longuement le long de la plage. La soirée est agréable, bien fraîche.

Mercredi 30 avril : on part pour Esssaouira, mais en chemin, on s’arrête dans une petite baie à Imsouane, pour manger à midi. On y retrouve un camping-car (35) qui était à Agadir avec nous et avec qui on avait parlé un moment. Eux aussi cherche un endroit sympa pour s’arrêter avant d’aller à Essaouira. Après manger on va faire un tour sur la plage. C’est très beau. Mais le vent souffle de plus en plus fort et on a les jambes criblées par le sable. Lorsqu’on retourne au parking, les 35 sont partis ; comme ils nous avaient parlé d’une crique abritée on les pensait là-bas. On reprend donc la route de la corniche, étroite à souhait et naturellement en travaux nous obligeant à prendre des “déviations” dans des oueds poussiéreux. Avant Essaouira, on tourne pour Sidi Kaouki, où d’après le Gandini, se trouve une halte pour camping-car sympathique. Et là on retrouve nos “35” Lino et Danielle qui en avait eu assez eux aussi du vent. On les invite à prendre l’apéro et on refait le monde !

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Jeudi 1er mai : fête du travail au Maroc aussi. Le matin on va se balader avec nos voisins plus des Rapido, connus aussi à Agadir, sur la plage à chercher des pierres et des coquillages. Il y a encore un peu de vent. À midi on mange là puis nous, nous partons pour Essaouira, distant d’une quinzaine de km. Mais comme c’est le 1er mai et férié, les parkings annoncés comme pouvant nous accueillir pour la nuit (30dh) sont archi pleins, on tourne pendant un moment sans trouver de place. Alain ne veut pas laisser le camping-car garé n’importe où. On finit par aviser, près du phare, un camping qu’on pensait plus loin de la ville et qu’on n’avait pas vu en arrivant car il se trouvait juste à côté du contrôle de la police et on n’y a pas fait attention. On s’y installe (44dh) on ne prend pas l’électricité car le frigo marche très bien. Puis on part à pied, jusqu’au centre-ville. Il ne fait pas chaud mais Alain ne prend pas de veste, et il va s’en mordre les doigts au retour. On se balade dans la médina. Il y a beaucoup de monde, de touristes et de Marocains. On n’est pas trop sollicité et on peut regarder sans se faire “alpaguer”. On admire aussi les maisons et les petites ruelles. Alain craque encore pour des gâteaux au miel.

  Cliquez sur la Photo pour voir la Galerie : Essaouira

Vendredi 2 mai : Aujourd’hui c’est notre 38ème anniversaire de mariage. On décide de se payer le resto à midi. On part donc vers 10h du camping et on va d’abord faire un tour sur la plage, à l’extrémité opposée à Essaouira. On dirait qu’il y a une tour engloutie mais en approchant on se rend compte que c’est tout simplement un rocher. Il y a beaucoup de touristes qui se promènent à dos de chameau. Puis on se dirige vers le port. En passant on voit les 35 garés sur un parking au bord de la plage, mais ils ne sont pas dans le véhicule. Le port est très animé avec les bateaux revenus de la pêche à la sardine, les mouettes qui essayent de chaparder des poissons, les odeurs etc... Alain n’arrête pas de prendre des photos. À midi on se trouve un resto sympa où on mange moi une dorade grillée et Alain des calmars frits, entre autre. C’est très bon. À la fin de repas, on voit passer Lino et Danielle qui nous rejoignent et ils nous invitent pour l’apéro le soir même. On se sépare puis on se promène encore dans la médina. Cette ville est très agréable. J’achète 2 écharpes, une pour Monique et une pour moi. Alain un cd du festival 2OO7 d’Essaouira, célèbre paraît-il. Vers 16H30 on rentre au camping laisser nos achats, faire un brin de toilette, se reposer un peu, puis on repart pour aller prendre l’apéro. On assiste du coup au coucher de soleil. On rentre vers 20H30 après avoir dit au revoir à Lino et Danielle. Le soir on s’ouvre notre bouteille d’Asti que j’avais emmené pour trinquer à notre anniversaire. On l’accompagne des gâteaux achetés hier et qui sont excellents. Ce sera notre souper.

Samedi 3 mai : Alain a passé une très mauvaise nuit. Hier il se plaignait de la gorge. Il a eu beaucoup de fièvre, sûrement un refroidissement attrapé avant-hier soir. Il est fatigué et du coup on décide de rester au moins un jour de plus. Du reste vers 11h on reçoit un SMS de Freddy qui nous annonce qu’ils embarquent pour Tanger. J’ai profité de notre inaction pour faire une grosse lessive, puisque depuis Tafraoute, je n’en avais pas fait, et à Agadir la chaleur m’avait accablée. Alain se repose tout l’après-midi.

Dimanche 4 mai : Alain va mieux et vers 10 h, on part pour Marrakech en passant par la route de Amizmiz. Cela nous fait passer par une petite route qui traverse des gorges et des oueds, étroite mais très belle. On fait un petit détour par la vallée d’Imlil mais comme c’est dimanche il y a beaucoup de monde. On redescend et continuons sur Tahanaoute où il y a un camping appelé “Chez Edouard” (d’après le guide Gandini). Mais là on apprend que le camping est fermé. Il est déjà 18h et on n’a pas trop envie d’aller à Marrakech dès ce soir. On arrive à un barrage d’agents de la gendarmerie royale et on leur demande où dormir. Ils nous indiquent un endroit à côté de leur brigade et on y passera une nuit très tranquille.

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Lundi 5 mai : On part pour Marrakech de bonne heure, et on se gare à la Koutoubia. À peine garé, on reçoit un sms de nos amis qui nous disent qu’ils ont posé leurs roues au camping Ferdaous et qu’ils s’y reposent. Depuis mercredi qu’ils sont partis, ils ont beaucoup roulé. On décide donc de visiter Marrakech. On va dans les souks, on repère la médersa Youssef, le musée. Puis on va manger dans un petit restaurant de la place Jemaa El Fna. Ensuite on va visiter la Médersa Ben Youssef, le musée et la Koubba. On repasse par les souks puis la Koutoubia. On en a plein “les pattes”. On récupère notre camping-car et on part pour le camping Ferdaous rejoindre nos amis. On est content de les retrouver et qu’enfin ils puissent voir le Maroc. On décide de retourner à Marrakech demain. Alain change le robinet (Jérôme l’avait trouvé à la maison et confié à Freddy) et enfin on peut réutiliser les robinets du camping-car, ouf !

Mardi 6 mai : On part de bonne heure du camping (46dh). On s’arrête au Marjane faire quelques courses. Puis on va au jardin Majorelle. Très beau et très frais. Ensuite on retourne à la Koutoubia où le gardien nous accueille comme de vieux amis !!! On mange sur le parking car il est déjà midi. Vers 15 h, on part en ville. On mène nos amis jusqu’à l’entrée de la Médersa où ils vont prendre le billet groupé pour faire les 3 monuments. Pendant ce temps on retourne se promener dans les souks, regardant les artisans travailler et faire quelques achats (pas trop car tout est plus cher ici). À 17h on retrouve nos amis et on va ensemble jusqu’à la place Jemaa El Fna. Celle-ci commence à se remplir avec les charmeurs de serpents, les vendeurs d’escargots, et les petites échoppes qui servent à manger toutes sortes de grillades et autres spécialités. On regarde, écoute, respire toutes les bonnes odeurs, mais fatigués on rentre tranquillement jusqu’au parking non sans admirer la Koutoubia qui se dore sous le soleil couchant. On va dormir là.

Mercredi 7 mai : On sort difficilement de Marrakech. Il y a peu de panneau indiquant les directions à prendre selon où on veut aller !!! Mais enfin on finit par trouver la route de Oukaïmeden. À l’intersection de la route qui monte à la station, la gendarmerie royale nous arrête pour nous demander si on peut monter 2 gendarmes qui sont en mission. Ce qu’on fait et il faut voir la tête que font les gens et les enfants qui d’habitude nous hèlent le long de la route. Ils se figent d’un coup. Cela nous fait rire intérieurement. On arrive enfin en haut, tout est vert et il ne fait pas chaud. Cela nous change de Marrakech où on a eu une température de presque 36° pendant 2 jours ! À peine arrivé, on est harcelé par des vendeurs de souvenirs dont on a du mal à se débarrasser. On s’installe, on mange dehors (brr)  un tajine qu’on a fait à la cocotte minute !!! L’après-midi on va se promener malgré le temps qui se couvre et le froid qui s’intensifie. On est à environ 2300m. À 17h il ne fait déjà plus que 12° dehors.

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Jeudi 8 mai : On a passé une bonne nuit bien fraîche (5° dehors et 13° dedans). Le soleil brille, on se prépare et dès 8h30 on descend. Au fur et à mesure de la descente le brouillard monte de la vallée et nous cache le paysage. En bas on prend la direction de Ouarzazate par le Tizi-n-Tichka. C’est une très belle route  de montagne. On se régale et Alain prend plein de photos (encore). On s’arrête à midi dans un petit resto au bord de la route où on mange un très bon tajine (encore) et Freddy des brochettes. On continue ensuite sur Aït Benhaddou où on était il y a un mois, au camping la Kasbah du Jardin. Cela va permettre à nos amis de visiter un ksar. Pendant ce temps on va au village acheter du pain et envoyer un mail. Un camping-cariste voisin, nous indique qu’on peut remonter sur Demnate par une route partant après Ouarzazate. Ce qui nous arrange puisqu’on veut aller vers le barrage de Bin El Ouidane.

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Vendredi 9 mai : Nous voilà donc en route pour Ouarzazate où on s’arrête afin que Freddy et Danielle puissent visiter la kasbah de Taourirt. Ensuite on prend la route dont on nous a parlé hier. Dès qu’on attaque la montagne c’est un vrai enchantement. Les paysages se succèdent tous plus beaux les uns que les autres, les villages nichés ne se découvrent qu’une fois proches tellement ils se confondent avec la montagne. Les couleurs sont magnifiques. Une route qu’on devait faire en 4 heures nous prend la journée !!! Nous bivouaquons enfin après le troisième col, vers 2000m d’alt. On est à environ 30 km de Demnate 

Samedi 10 mai : La nuit a été très tranquille. On se lève tôt et dès 8 h on est déjà en route. On s’arrête pour admirer le pont naturel d’Imi n’Ifri et à Demnate pour acheter du pain, puis on continue sur les Cascades d’Ouzoud. On se gare sur un parking ombragé, puis on descend par le chemin des oliviers en bas des cascades. On mange dans un resto où on a une vue splendide sur les cascades qui sont très belles. C’est samedi et donc relativement calme. On traverse en bateau (30 secondes donc Freddy n’a pas le temps d’avoir le mal de mer !). On remonte par les escaliers bordés par des restaurants et des vendeurs de souvenirs. Vers 16h on part pour le barrage de Bin El Ouidane où on se trouve un emplacement au-dessus du lac pour bivouaquer. La vue est splendide et la lumière merveilleuse. C’est le plus grand barrage du Maroc, achevé en 1955. Il y règne un calme reposant.

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Dimanche 11 et lundi 12 mai : On a bien dormi, la nuit a été très tranquille. On décide de faire le tour du lac et de continuer en direction du rocher nommé “la Cathédrale” qu’on atteint après 12 km de pistes. (En chemin on s’est arrêté dans un petit village, pour visiter un grenier, il y en a deux, mais le 2ème sert encore). On trouve l’endroit super et on décide d’y faire halte pendant 2 jours. On en profitera pour faire de la lessive (il y a un oued) et se reposer. C’est très tranquille, il y a quelques bergers avec leurs troupeaux et des chiens qui nous tiennent compagnie. De temps en temps des 4x4 passent en soulevant des nuages de poussières, alors que les autochtones ralentissent (peut-être pour mieux nous voir ?). Le premier soir un vieux berbère nous demande si on peut le soulager d’une douleur qu’il a au genou. On lui passe une plaquette de doliprane. Il a l’air content. 

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Mardi 13 mai : Fin de la pause. On reprend la piste, tranquille, je conduis un peu (comme il n’y a pas de circulation, je ne risque la vie de personne !!!) afin qu’Alain profite du paysage. On rejoint la route de Beni-Mellal et on prend la direction de Khénifra. On y arrive vers 17h et comme on ne voit pas trop où faire un bivouac (pour une fois la Gendarmerie Royale ne résoud pas notre problème) on monte vers les sources de Oum er Rbia. On s’arrête à côté de la maison forestière de Tafechna sur un grand parking. On a fait environ 200 km aujourd’hui. On se couche rapidement.

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Mercredi 14 mai : La nuit a été plutôt agitée. Une bande de chiens n’a pas arrêté d’aboyer. Ils ne se sont calmés que vers 3h du matin ! Dès 8h on est prêt et on rejoint le lac Aguelmane Azigza(la source verte). Il fait beau avec un peu de vent et un peu frais. On se trouve un petit endroit où mettre les camping-cars près d’un grand cèdre et on pique-nique. Tous les deux, on fait le tour du Lac en admirant les rochers, énormes, qui sont tombés. Ils présentent des couleurs et des formes très variées. Le lac vire du vert clair au vert émeraude. Il y a beaucoup de troupeaux. C’est très calme, du coup on décide de rester bivouaquer là cette nuit.

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Jeudi 15 mai : Nuit très calme, cela nous change de la veille. On bavarde un moment avant de partir et d’un coup, on se trouve entouré de... singes. Ce sont les magots de l’Atlas. Ils sont assez sauvages et ne s’approchent pas trop. On leur donne, enfin surtout au dominant, des bouts de bananes mais il ne les prend qui si on est à au moins 2 m de lui. Ils sont très beaux et Alain a le temps de bien les photographier. On les abandonne avec regret car c’est une belle rencontre. On continue pour les sources de Oum-er-Rbia où on arrive vers 10h. Il n’y a pas eu beaucoup de pluie et de neige cet hiver aussi la cascade est assez réduite. Le site est joli mais on est de suite affublé d’un guide qui ne nous lâche plus. On est les seuls touristes et cela va continuer car ce n’est plus trop la saison des camping-caristes et on en rencontrera de moins en moins. Le parking ne nous paraît pas trop propice à un arrêt pique-nique et on repart jusqu’à un petit lac, le lac Afenourir, très mignon. On peut se garer sans problème. Le site est parfait pour un bivouac ce soir. Il y a là une dame qui tient un petit resto-épicerie-camping, qui nous vendra une douzaine d’oeufs en plus du camping pour les 2 camping-cars pour 20 dh. Après manger on va se promener autour du lac. Le temps se couvre et à notre retour on essuira une petite averse.

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Vendredi 16 mai : On part tôt pour Azrou. On va en ville faire quelques courses puis on rejoint le camping Amazigh (50dh), route d’Ifrane. On est au milieu des cerisiers. Un peu de lessive, douche et averse (encore). Mais le soleil revient vite.

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Samedi 17 mai : On part de bonne heure et on s’arrête en premier au belvédère des paysages d’Ito. On admire malgré les nuages un paysage assez lunaire. On repart en direction de Meknès et juste avant on s’arrête faire remplir notre bouteille de gaz (100dh). Arrivé à Meknès on rame pour trouver le centre-ville et un parking. Décidément les Marocains sont fâchés avec les panneaux de signalisation ! Enfin on y arrive. On repère le centre de renseignements touristiques et prenons un guide qui va nous éviter des errements inutiles. On ne regrette pas notre investissement (120dh) car on passe une journée agréable avec un guide plein d’humour. Vers 17h on  finit la visite par un tour de la ville en calèche (80dh)qui nous fait bien rire. Le guide nous laisse sur la place, et nous faisons encore un tour dans le souk. Le plus dur sera de trouver la sortie de la ville et la direction de Tanger qui nous amène sur la route de Moulay Idriss et le camping Zerhoun Bellevue (60dh).

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Dimanche 18 mai : Visite de Volubilis. On y passe la matinée. Le soleil est souvent voilé et on n’a pas trop chaud. On prend ensuite la direction de Fès. On mange en cours de route. On trouve le camping le Diamant vert où on arrive vers 15h. On retient à l’accueil, un guide pour demain. On essuie à nouveau une averse, ce qui aux dires des Marocains est très rare en mai à Fès. Mais on ne s’en plaint pas car cela ne dure pas et il ne fait pas trop chaud.

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Lundi 19 mai : Le temps est ensoleillé ce matin mais se recouvrira dans la journée. En attendant le guide, on fait connaissance avec un couple de camping-cariste italien qui se renseignait à l’accueil pour aller visiter Fès seul. On leur propose de se joindre à nous et nous voici à 7 dans notre Ulysse. Le guide nous fait d’abord faire le tour de la ville pour la voir d’en haut, entourée de ses remparts. On se félicite d’avoir pris un guide car c’est immense et on se serait sûrement perdu tellement c’est tentaculaire. La ville est très étendue contrairement à Marrakech où on a eu besoin de personne pour visiter. Puis il nous mène dans la médina, voir les monuments les plus importants. On est tous impressionnés par le quartier des tanneurs. On se dirait revenu au Moyen-âge, dans une cour des “Miracles”. C’est ce qui nous frappe le plus. Le guide nous mène ensuite au souk des potiers en dehors de la ville. On rentre ensuite vers 17h au camping, fatigué et très content de notre visite. On fait le point en buvant une bière, on descend demain sur Sefrou.

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Mardi 20 mai : Douche de bon matin après une bonne nuit. On part vers 9h pour Sefrou. On va se promener dans la tranquille médina (après Fès, tout nous semble tranquille), on y achète des olives, une magnifique côte de boeuf de presque 2 kg (j’en mettrais un morceau au congel pour un futur tajine), des fraises... C’est l’ancien quartier du mellah et on y trouve des maisons avec de typiques balcons ouvragés. On pique-nique aux cascades, dans les environs, mais on continue après manger jusque vers El Mezel où on trouve un endroit pour bivouaquer dans la montagne.

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Mercredi 21 mai : La nuit a été très calme. On déjeune dehors car il fait très beau et la vue est splendide. On part ensuite par de petites routes en direction du massif du Jbel Tazzeka. À midi on s’arrête près d’un barrage qui ne figure pas sur notre carte pour faire griller notre monumentale côte de boeuf. Ce fut très bon et nécessita une bonne sieste ! On avance au pifomètre plein nord, car fidèle à eux-mêmes, les Marocains ne jugent pas utiles les panneaux dans les petits villages. On finit enfin par arriver vers 17h dans le parc national du Tazzeka et on s’arrête à une aire de repos. On va faire un petit tour, Alain trouve un beau cèpe. C’est la vallée des cerfs de Berbérie, réintroduits là, il y a quelques années. On se croirait dans les Maures : chênes liège, lavande, thym, cystes. On est à 1450m d’altitude et il fait très bon.

Jeudi 22 mai. La nuit a été super calme. On part pour le goufre de Friouato, qu’on visite en partie.On se dégonfle dès qu’on voit apparaître le boyau de 15 mètres qui mène aux salles aux stalagtites et autres mites. On remonte en 4ème vitesse les 150 mètres qu’on vient de descendre malgré les injonctions de notre guide qui nous dit que c’est superbe après le passage de ce “petit” boyau. On arrive HS aux camping-cars. On décide d’aller se refaire une santé à Taza dans les souks où on s’achète chacun une petite cocotte-minute pour le camping-car (150dh). On se promène dans la vielle médina. C’est hors des circuits touristiques et on nous laisse tranquille. On trouve des pâtisseries orientales qui me rappellent fortement celles que je mangeais, petite, en Algérie !!! Comme la date de notre départ approche, on se dirige petit à petit vers Nador. On rejoint Guercif où on assiste à la répétition d’une fantasia. On continue ensuite vers Taourirt où se trouve une aire de repos de la Comarit. On s’y arrête pour la nuit. C’est gratuit, on peut se doucher. On ira manger au resto, prix très raisonnables.

Vendredi 23 mai : On continue notre remontée vers Nador par le chemin des écoliers On passe par le massif des Beni-Snassèn. On s’arrête à la Grotte des Pigeons pour pique-niquer à midi. On resterait bien bivouaquer mais la Gendarmerie Royale nous le déconseille, aussi vers 16h nous repartons, laissons les gorges du Zegzel (un peu étroites pour les tenter un vendredi où il y a beaucoup de Marocains sur la route), dépasson Berkane et continuons sur Saïdïa. Je suis très émue d’être aussi près de la frontière algérienne où j’ai vécu de 1955 à fin 1961. On arrive à Saïdïa et nous cherchons le camping Inter. Impossible de le localiser. On se rabat donc sur un autre camping (60dh) mais qui ne nous plaît pas du tout. C’est un simple parking près de bungalow. En allant téléphoner le soir, on aperçoit des lumières dans ce qu’on pense être le camping Inter. On y retournera demain.

  Cliquez sur la Photo pour voir la Galerie : Friouato - Guercif

Samedi 24 et Dimanche 25 mai : Le matin, Freddy et Alain vont voir si le camping Inter est ouvert. C’est le cas, aussi on déménage et on est content car le camping est nettement mieux. On a de la place et on peut se mettre sous les arbres et s’étaler : table, tapis, fauteuils et même hamac sont installés. On va faire un tour en ville, dans les souks. L’après-midi on retourne tous les 4 visiter la médina. La ville est toute entière en travaux car c’est un des 6 points Azur (on en avait déjà vu un à la Plage Blanche) et est très fréquentée pendant l’été par les MRE (Marocains Résidents à l’Etranger). Le dimanche c’est la fête des mères et on s’achète des gâteaux et du poisson. Le soir on prend l’apéro avec un Italien qui circule à moto et qui est dans le camping aussi. Il y a aussi un couple d’Espagnols. C’est vraiment la morte saison au Maroc en Mai. Et pourtant, il n’y fait pas trop chaud et tout est en fleur. Tant mieux pour nous !

  Cliquez sur la Photo pour voir la Galerie : Beni Snassen

Lundi 26 au Mercredi 28 Mai : C'est le dernier jour, on part très tôt pour embarquer à Nador pour Sète, la route est nouvelle et relativement roulante. On arrive vers 10 H à Nador, au port pour nous faire enregistrer. On fait le plein de Gazoil 7,45 Dh le litre environ 0,7 euros (en deux mois le prix du carburant n'a pas bougé !). Cela va nous faire drôle pour le prochain plein en France !

Freddy et Danielle attendent sur le parking de la Comanav pendant que nous allons dépenser nos derniers billets au Souk de Nador.

Embarquement avec 4 heures de retard et passage des cc au scanner ! mais le bateau a rattrapé son retard malgré la houle pendant toute la durée du voyage. Nous arrivons à la maison Mercredi vers 17 heures, après 6000 Kilomètres de route et 600 litres de Gazoil, ce qui nous fait une moyenne de 10 litres aux 100 Kms !

  Cliquez sur la Photo pour l'agrandir : Cadeaux du Maroc